La pierre qui dit «Fuck you»

Vous savez de quoi je parle parce que ça fait deux ans que c'est dans les défis du Pool:



C'est cette pierre située dans le cimetière Notre-Dame-des-Neiges à Montréal. Ça on le savait, et j'y ai passé de longues heures en compagnie de Vicky et kak notamment pour essayer de la trouver en se fiant aux édifices et à l'Oratoire sur la photo.

Or, j'ai enfin trouvé son emplacement. Et je constate qu'on est passés très proche assez souvent.

Elle appartient à un certain John Laird McCaffery (15/10/40 - 14/08/95). La personne qui l'a sculptée raconte que la femme et la maîtresse de ce dude sont venues faire inscrire ce texte étrange sur la pierre. Le sculpteur s'est rendu compte du gag seulement après.



C'est dans l'espace indiqué par le point rouge, au numéro 01369. J'irai bientôt y faire un tour pour y faire un pique-nique, ou autre.

Je veux aussi venir.

En terme de disponibilité, les lundi et vendredi dès midi sont excellents.

Lisa

J'VEUX Y ALLER!

Hey, ça me tente, dis donc. On s'est dit vendredi, est-ce qu'on se dit à midi au métro Côte-des-Neiges? Ya-t-il un meilleur endroit pour s'y rendre?

Mmmh, le bon salami...

Voir autres images: http://ratonlaveur.blogspot.com

Je trouve ça un peu glauque d'aller bouffer du salami devant une pierre tombale. auvre homme .

C'est peut-etre glauque, mais l'homme en question doit actuellement s'en foutre.

Lisa

Raton a écrit:

Mmmh, le bon salami...

Beau travail les gars, félixitacions!

Dans le dernier numéro du Doigt (25/11/2005), une réincarnation du défunt magazine Croc, une page est consacrée à ce cher John ( p. 38 ).

Voilà qui est intéressant. Est-ce qu'on en sait davantage sur ses antécédents? Je veux dire à part le fait d'être mort et d'avoir eu une maîtresse?

Je suis réellement en mode enquête à son sujet, le tout bien évidemment dans le but de surprendre toute la communauté journalistique en faisant paraître un scoop inutile dans Charles, comme d'habitude.

Une entrevue avec sa maîtresse, ce serait mon rêve.

Ils doivent avoir les mêmes sources que toi. Je recopie ici une partie de l'article, plutôt succinct.

«Selon certaines sources, l'artisan qui a gravé l'épitaphe a affirmé n'avoir réalisé le subterfuge qu'après coup : "Les deux femmes sont venues ensemble pour commander la pierre tombale. Elles m'ont dit que ce message le représentait et que c'était quelque chose entre eux trois."»

L'auteur de l'article est un certain Carl Rodrigue.