Repentigny est déclaré la ville la plus heureuse du QC

Yessir !!!! Je suis d'accord !!!!

J'y vit depuis peu mais j'aquiesce !!!

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Le bonheur est à Repentigny

Malorie Beauchemin

La Presse

Si on se fie à l'indice relatif du bonheur, Repentigny est la ville du Québec où les gens se disent le plus heureux. Les moins heureux habiteraient Saint-Jérôme, dans les Laurentides. Mais de nombreux bémols viennent remettre en perspective les résultats de ce premier Palmarès des villes québécoises où les gens sont le plus heureux.

Cette étude a été publiée par Pierre Côté, qui a créé en novembre dernier l'indice relatif du bonheur (IRB).

Repentigny, ville de plus de 76 000 habitants, obtient un indice IRB de 79,40. Mais il est impossible de relier ce chiffre à des concepts socioéconomiques comme le taux de chômage ou le niveau de scolarité. Ce que l'IRB tente d'évaluer, c'est la perception des répondants qui remplissent leur questionnaire sur l'Internet, en leur demandant de situer leur bonheur sur une échelle de 1 à 10. Ainsi, Montréal se classe au 18e rang avec un indice de 74,40, derrière Rivière-du-Loup mais devant Saguenay.

Communicateur de formation, M. Côté convient que le bonheur est une «notion abstraite, personnelle et relative». «Nous n'avons pas la prétention de définir le bonheur. Ce sont les gens qui évaluent leur état. À partir des auto-évaluations individuelles, on arrive à faire des auto-évaluations collectives.»

C'est donc en regroupant les réponses de 9330 citoyens de 25 villes du Québec que l'équipe de M. Côté a pu dresser son palmarès.

En croisant les résultats, il a aussi réalisé un palmarès des régions, avec Lanaudière en tête et Montréal à la queue.

M. Côté a ensuite cherché à comprendre comment deux villes comme Repentigny et Saint-Jérôme, séparées par moins de 60 kilomètres, peuvent se retrouver aux antipodes. «Il y a certainement des éléments qui contribuent à ce que les gens se disent plus heureux», explique l'instigateur du palmarès.

Le solde migratoire à Repentigny est positif, le chômage très bas (3 %), la ville a reçu les derniers Jeux du Québec, les fusions municipales se sont faites sur une base volontaire. Tout cela constitue des facteurs, selon M. Côté.

La mairesse de la ville, Chantal Deschamps, abonde dans son sens. «Ça va bientôt faire 10 ans que je suis à la tête de Repentigny, et j'avais pris le pari en 1997 de changer son statut de ville-dortoir pour en faire une communauté de taille humaine», dit-elle.

Des taux de chômage et de décrochage élevés, un revenu moyen inférieur à la moyenne, un réseau de santé sous-développé et une population moins scolarisée caractérisent plutôt Saint-Jérôme, soutient Pierre Côté. Pour sa part, Montréal aurait souffert notamment de la tragédie du collège Dawson, de la prolifération des gangs de rue et de la malpropreté. Mais M. Côté concède que si l'enquête avait été menée à l'été (plutôt qu'en hiver), les réponses des Montréalais auraient sûrement été différentes, vu la vitalité de la ville pendant la saison des festivals.

Mais Montréal et ses 1,6 million d'habitants peuvent-ils être comparés à Rouyn-Noranda (39 000 habitants), qui arrive au deuxième rang, ou encore à Candiac et ses 15 000 âmes?

«Ça veut à la fois tout dire et ne rien dire. On ne peut pas comprendre cet indice tout seul. Seulement six points séparent la première de la dernière ville; statistiquement, on ne sait pas ce que ça veut dire, estime Richard Shearmur, professeur d'économie urbaine et régionale à l'INRS. Je m'explique mal pourquoi les gens de Saint-Eustache semblent moins heureux que ceux de Repentigny. Souvent les gens se comparent à leurs voisins.» Selon lui, certaines populations de petites villes sont plus homogènes que celle de Montréal, ce qui peut contribuer à créer un sentiment d'appartenance.

«C'est une idée originale et louable d'essayer de mesurer autre chose que le revenu ou l'emploi par exemple, explique-t-il. Mais est-ce que les Montréalais sont de plus grands voyageurs et ont vu qu'on pouvait être heureux ailleurs? Est-ce que les gens de Repentigny sont plus casaniers? N'importe quelle hypothèse est possible avec un tel palmarès, qui semble assez aléatoire.»

L'intérêt de ce travail serait surtout, selon lui, de voir les tendances sur plusieurs années, ce que compte d'ailleurs faire Pierre Côté avec son indice relatif de bonheur.

À l'été 2005, La Presse et les autres quotidiens Gesca avaient réalisé une vaste enquête sur les villes et le bonheur, consacrant Granby comme capitale des gens heureux. La ville se trouve maintenant au 10e rang du palmarès de l'IRB.

Quelques exemples
1- Repentigny
2- Rouyn-Noranda
3- Drummondville
4- Terrebonne et Rimouski (à égalité)

En queue de peloton des 25 villes : Saint-Jérôme, Saint-Jean-sur-Richelieu, Saint-Eustache, Saguenay.

ah ça dépend p-e de certaine situation, il faut pas généraliser